Sega Dreamcast
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La Dreamcast est une console de jeux vidéos développée par l’entreprise Sega et sortie en 1998. En effet, la Dreamcast a pour vocation de remplacer la console Sega Saturn et de concurrencer la Playstation 2 de Sony, la Xbox de Microsoft et la GameCube de Nintendo.
La Dreamcast, une console en avance par rapport à ses concurrents.
L’échec de la console Saturn a poussé le PDG de Sega, Shoichiro Irimajiri, à faire mieux, à baisser le coût de fabrication de la Dreamcast et des composants. C’est ainsi que M. Irimajiri lancé deux projets pour développer la console Dreamcast. Le premier projet était nommé « Blackbelt » (ceinture noire), il a été confié à 11 personnes chez IBM aux USA. Le second projet touchant au hardware et nommé « Whitebelt » (ceinture blanche), a lui été développé en Interne chez Sega Japon.
Sega choisit pour sa console Dreamcast le processeur SH-4 (CPU) fabriqué par le japonais Hitachi et le processeur graphique PowerVR2 (GPU), fabriqué par le japonais NEC. Vous noterez que Sega fait des choix techniques pour avoir des moteurs graphiques puissant pour le 3D qui demande beaucoup de ressources machine. Et de l’autre coté, ces processeurs de calcul et graphique ont un faible coût de fabrication, et ne sont pas liés aux aléas d’un devise étrangère puisqu’ils sont fabriqués au Japon.
Sega a eu la bonne idée d’intégrer un MODEM à sa console Dreamcast. Mais très rapidement, des critiques en interne ont mis le doigt sur le surcoût de 15$ par unité pour l’intégration d’un modem. Enfin, Sega a tranché, il voulait d’un modem et ils ont fait en sorte qu’il soit remplaçable par un modem plus puissant dans l’avenir.
Sega a également choisit le format GD-ROM pour la partie stockage de jeux vidéos. L’avantage de ce format étant sa capacité de stockage. En effet, le GD-ROM pouvait contenir 1,2 Go de données, alors qu’un CD-ROM ne pouvait stocker que 650 Mo.
Sega a lancé un concours public pour trouver le nom de sa future console et il a reçu plus de 5000 propositions à examiner. C’est ainsi que le nom « Dreamcast » est né, un mot-composé à partir de « Dream » (rêve) et « broadcast » (diffuser).
Le développement de la Dreamcast a couté environ 580 millions de dollars. En effet, il faut compter 80 millions de dollars pour la conception du matériel (hardware) de la console. Ensuite, il faut y ajouter 200 millions de dollars pour le développement de la partie software (logiciel). Et enfin, il a fallu financer le marketing pour le lancement mondial avec 300 millions de dollars dédiés à la promotion de la Dreamcast.
En 1998, la société Sega était en grande souffrance à cause de l’échec commercial de leur console Saturn. Donc, la Dreamcast avait deux grands défis à relever : remonter la marge bénéficiaire de Sega et redorer l’image de Sega dans l’univers impitoyable des jeux vidéos.
Le lancement de la Dreamcast au Japon a été très laborieux. En effet, Sega n’arrive pas à produire autant de console qu’elle le veut car elle a des problèmes dans ses usines de fabrication. Par exemple, il y a une pénurie de processeur graphique PowerVR2 (GPU) car l’usine NEC avait un taux de défaillance élevé dans le processus de fabrication.
La Dreamcast est lancée au Japon le 27 novembre 1998 au prix de 29.800 yens, soit environ 200€ (sans compter l’inflation). En une journée, tout le stock de Dreamcast au Japon a été vendu. Sega disait que s’ils avaient 200.000 consoles supplémentaire, elles auraient pus être vendu ce jour de lancement. En 2 mois, Sega a vendu plus de 900.000 consoles Dreamcast au Japon et ce, malgré des problèmes de fabrication et le fait qu’il n’y ait que 4 jeux de disponibles.
Le lancement de la Dreamcast au USA s’est mieux passé qu’au Japon. Dès le 9 septembre 1999, la Dreamcast débarque aux USA et au Canada avec 18 jeux disponibles le jour du lancement.
Donc, la société Sega vends plus de 225.132 exemplaires de la Dreamcast en 24 heures, ce qui permet à la société de gagner 98 millions de dollars. Et, quatre jours après le lancement aux USA, Sega annonce avoir vendu 372.000 consoles Dreamcast, pour un total de 312 millions de dollars. Ensuite, deux semaines plus tard, la console atteins le chiffre de 500.000 exemplaires vendus en Amérique du nord. Enfin, le 4 novembre 1999, Sega annonce avoir vendu plus de 1 million de consoles Dreamcast à travers le monde.
La console Dreamcast arrive en Europe le 14 octobre 1999 avec un prix affiché à 1960 francs, soit environ 260 euros. Notez qu’après Noël 1999, Sega a vendu 500.000 unités en Europe, largement en avance sur les prévisions de vente. Malgré ces excellents chiffres, en octobre 2000, Sega n’a réussit à vendre qu’1 million de consoles Dreamcast en Europe, un chiffre bien en dessous de ses objectifs.
Ventes aux USA
Ventes en Europe
Ventes au Japon
Ventes dans le reste du monde
Voyons ce qui se passe coté matériel et accessoires :
Processeur Hitachi nommé SH-4 avec un bus de 32 bits, une architecture de type RISC et cadencé à 200 MHz. Le SH-4 intégre un coprocesseur de 128 bits.
Processeur VideoLogic PowerVR2 DC cadencé à 100Mhz et développé par la société NEC. Il est capable de tracer plus de 3 millions de polygones par seconde.
Mémoire principale de 16 Mo + mémoire SDRAM 64 bits cadencée à 100 MHz … Mémoire Vidéo de 8 Mo et Mémoire Sonore de 2 Mo.
Il y a 2 Mo de ROM disponible sur la Dreamcast.
Processeur sonore AICA de chez Yamaha contenant un processeur ARM7 32 bits, cadencée à 45 MHz avec 64 canaux stéréos.
Modem 56 kbit/s (33 kbit/s pour l’EU) de série sur la console. Possibilité de remplacer le modem d’origine par un modem haut débit, le Broadband Adapter.
Vitesse maximum de lecture à 12x. Le GD-ROM a une capacité de 1,2 Go développé par Yamaha.
Résolution de 640 × 480 et environ 16,77 millions de couleurs en utilisant le balayage entrelacé ou le balayage progressif.
Dimensions : 19 × 19,58 × 7,55 cm
Poids : 1,5 kg
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3 2 1 Supercrash.
Débutons par Alien Zombie Death, Angry Birds et Archibald’s Adventures.
Bomberman.
En premier lieu, Castlevania Dracula X Chronicles, Crazy Taxi 2, puis Crazy Taxi.
Commençons par Dead or Alive 2 et Disney’s Donald Duck – Goin’ Quackers. Puis, Darius burst, Dragon Ball Z Shin Budokai 2 et
Dragon Ball Z Shin Budokai.
GigaWing 2, Guilty Gear Judgement et Gunbird 2.
Hero of Sparta.
Débutons par Ikaruga, et I Must Run.
Jetpack Joyride.
Legacy of Kain – Soul Reaver et Loco Roco.
Débutons par Marvel Vs Capcom 2, Metropolis Street Racer et Mortal Kombat Gold. Puis, Mega Man Maverick Hunter X, Mega Man Powered Up, Metal Slug Anthology et Metal Slug XX.
Ninjamurai,
Débutons par Patapon, Power Stone, Power Stone 2 et Project Justice.
Débutons par Rayman 2 – The Great Escape et Resident Evil – Code Veronica.
Débutons par Sonic Adventure, Sonic Adventure 2, Soul Calibur, Street Fighter Alpha 3 Max et Sword of the Berserk – Guts’ Rage.
Débutons par TDCFinal2 et Tech Romancer.
Virtua Fighter 3tb.
World of Pool.
Xevious
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