L’ Amiga 500 a été mon second micro-ordinateur personnel, une rencontre avec une véritable légende. L’Amiga 500 était une console de jeux et pas vraiment un ordinateur personnel (PC). Dans les faits, 99% des logiciels que j’utilisais étaient des jeux.
Présentation de l’Amiga 500
Fort du succès rencontré en août 1982 avec la sortie du Commodore 64 (C64), la société Commodore Business Machines Ltd (CBM) a racheté l’entreprise Amiga Corporation. En effet, le prototype de l’Amiga 1000 surpassait le Commodore 64 sur le plan technologique. Les capacités graphiques graphique et la qualité sonore de l’Amiga 500 étaient révolutionnaires pour l’époque. Le bon rapport qualité/prix de l’Amiga 500 a séduit les dirigeants de Commodore qui voulait renouer avec le succès du C64.
Par conséquent, l’entreprise Commodore a racheté la petite société Amiga Corporation. Leur premier lancement fût l’Amiga 1000. D’ailleurs, ce micro-ordinateur 16 bits connu un franc succès, l’Amiga 1000 se vendait bien. En conséquence, les dirigeants de Commodore fûrent incité à créer une nouvelle génération de micro-ordinateur : L’Amiga 500, également connu sous le nom de A500.
L’Amiga 500 est né en 1987
Notons que l’A500 est vendu au grand public à partir de l’année 1987, deux ans après la sortie de l’Amiga 1000. L’A500 possède une apparence physique très différente de l’A1000, par contre, sous le capot les technologies sont quasiment similaires. Vous remarquerez que l’Amiga 1000 ressemblait à un PC avec une unité centrale, un clavier, un lecteur de disquette et un clavier séparés. Alors que l’Amiga 500 ressemblait beaucoup au Commodore 64, l’unité centrale, le clavier et le lecteur de disquette ne faisait qu’un bloc.
En effet, les dirigeants de Commodore ont réussit à obtenir ce qu’ils voulaient. Ils sont passés du Commodore 64 (8 bits), à une nouvelle génération de micro-ordinateur utilisant un microprocesseur 16 bits, l’A500. Cependant, l’arrivée de l’A500 était nécessaire pour contrer le fameux Atari 520ST. Sur le marché du micro-ordinateur de famille, l’Atari 520ST a fait son apparition en 1985, deux ans avant l’A500.
Le succès de l’Amiga 500
A vrai dire, l’A500 fût mon second ordinateur personnel. Dans les faits, 99% des logiciels que j’utilisais étaient des jeux. En effet, l’Amiga 500 était une console de jeux pour moi et pas vraiment un ordinateur personnel (PC). Par la suite, en 1991 soit 4 ans après le lancement de l’A500, l’A500+ lui succéda. En réalité, l’Amiga 500+ doublait la quantité de mémoire vive de la puce de l’A500 à 1 Mo, mais il y a eu un problème de taille: les jeux d’Amiga 500 ne fonctionnaient pas tous sur A500+ et les utilisateurs ont littéralement boycottés ce dernier.
Tout compte fait, dans la série des Amiga, l’A500 a été celui qui s’est le mieux vendu. L’A500 s’est vendu à plus de 5 millions d’unités, il a permis à la gamme Amiga de percer. Le micro-ordinateur A500 a connu un franc succès aux États-Unis mais pas seulement, les Européens l’ont également beaucoup appréciés. En effet, l’A500 est devenu au fil du temps l’ordinateur familial par excellence, un digne successeur du Commodore 64. Néanmoins, la production de l’A500 a été arrêtée plus tôt que celle du C64.
Caractéristiques Techniques de l’Amiga 500
- Microprocesseur Motorola 68000 (16 bits) cadencé à 7,14 MHz.
- Mémoire vive (RAM) de 512 Ko (extensible à 9 Mo)
- Mémoire morte (ROM) de 256 Ko.
Caractéristiques Techniques de l’Amiga 500
L’Amiga 500 avait un microprocesseur de type Motorola 68000 (16 bits) cadencé à une fréquence de 7,14 MHz. En version de base, l’A500 avait une mémoire vive (RAM) de 512 Ko (extensible à 9 Mo) et une mémoire morte (ROM) de 256 Ko.
Microprocesseur : Motorola 68000 cadencé à 7.14 Mhz
Mémoire vive : 512 Ko de RAM
Mémoire morte : 256 Ko de ROM
Vidéo : Résolution de 320*200, 640*400 et 320*400 (mode entrelacé)
Son : 4 voies + 8 octaves
Prix : 4725 frs (720€) à sa sortie (1987) et 2790 frs (425€) en fin de vie (1991)
En premier lieu, l’A500 utilisait un système spécial pour sa configuration de RAM. En effet, il disposait de 512 Ko de mémoire vive (Chip RAM), à laquelle pouvait accéder la puce personnalisée pour le son et la vidéo. De plus, l’A500 avait une mémoire vive rapide (FAST RAM), à laquelle ne pouvait accéder que l’unité centrale. Aussi, on pouvait possiblement booster la mémoire vive de l’A500 en y ajoutant une carte A501 Rev.6C/01 dans la machine. Effectivement, cette carte apporte 512 Ko de RAM supplémentaire à l’A500. La mémoire disponible par le A501 est de la Slow RAM, accessible directement par le microprocesseur 68000. Ceci sans passer par les co-processeurs graphiques, ça ajoute un gain de temps très intéressant.
De plus, on avaient la possibilité d’ajouter d’autres cartes pour booster les performances de la machine. Par exemple, un contrôleur CD-ROM ou une carte accélératrice, ou un contrôleur disque dur SCSI.
Lecteur de disquettes
Notons que le lecteur de disquettes était intégré à l’A500 sur le côté droit de la machine. Les disquettes 3″ 1/2 simple densité (une face) permettaient de stocker 880 Ko. D’autre part, il existait des disquettes 3″ 1/2 double densité (deux faces) qui permettaient de stocker 1,44 Mo. Enfin, on pouvait ajouter jusqu’à 3 lecteurs de disquettes externe de format 3″ 1/2 et 5″ 1/4.
Vous remarquerez que toutes les connexions de l’alimentation, de la vidéo et de l’audio se trouvent à l’arrière de la machine. Par contre, l’interrupteur marche/arrêt se trouve sur l’alimentation.
Interfaces
- un port série DB25 mâle – RS232
- une sortie video RGB DB23 mâle – 23 broches
- un port parallèle DB25 femelle – 25 broches
- une sortie vidéo monochrome
- un port souris DB9 mâle – 9 broches
- deux sorties stereo audio RCA jack
- un connecteur pour lecteur externe DB23 femelle – 23 broches
- une sortie joystick DB9 mâle – 9 broches
- un port interne disquette 34 pin header
- un entrée pour l’alimentation externe
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